Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 22 au 25 mai 2014 (semaine 21)
 

-
25 mai 2014 -
LE RETRAIT DE MOSCOU DEVANT CETTE RÉCONCILIATION


L'Eglise orthodoxe russe n'enverrait aucun représentant à Jérusalem pour la visite du Pape en Terre Sainte. Le Métropolite Hilarion, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, s'en est expliqué.

Il avait rencontré à ce sujet le Pape le 20 mars dernier
, évoquant des raisons d'ordre politique et canonique. Sur le portail mondial de l'orthodoxie Pravmir, Le métropolite Hilarion explique que l'absence de l'Eglise orthodoxe russe est liée d'une part à plusieurs raisons canoniques fondamentales et d'autre part au soutien de l'Eglise greco-catholique ukrainienne aux mouvements pro-européens.

Pour ce qui est du problème canonique, il faut
, avant toute réunion entre le Pape et le patriarche de Moscou, selon Moscou, il un accord, notamment sur la place de l’évêque de Rome qui n’a pas d’autorité canonique mondiale, malgré le milliard et plus de catholiques dans le monde. Rome, s’appuyant sur le rôle mondial qu’a eu la capitale de l’Empire, attribue une prééminence, même réduite, du pape sur les autres patriarches.

Pour Moscou, le patriarche de Constantinople n’a qu’une prééminence limitée.
Et pour pouvoir représenter l’orthodoxie dans son ensemble, il doit avoir l’accord formel des autres Eglises orthodoxes.

Par conséquent dit le Métropolite Hilarion, la rencontre de Jérusalem est seulement celle de l’évêque de Rome et
avec le chef de l’Eglise orthodoxe de Constantinople. Selon le Métropolite, elle créé ainsi "un énorme obstacle à tout progrès dans les relations bilatérales" entre les Eglises orthodoxes et catholiques.

Il y a, depuis le retour de la présence gréco-cathol
ique en Ukraine, et la question des Églises en Ukraine illustre cette question., même si Rome a éviter de créer un patriarcat à Kiev. L’Eglise ukrainienne grecque-catholique qui soutient les mouvements pro-européens plutôt que les pro-russes qui ont les faveurs de l’EOR , « redevient un gros obstacle pour tout progrès dans nos relation bilatérales » a déclaré le métropolie dans une interview donnée récemment à Reuters au monastère moscovite de Danilov.

Le rêve de dépasser le Grand Schisme de 1054 qui fut une des cassures majeures en Europe, reste encore loin de devenir une réalité, même si des deux côtés on œuvre à promouvoir les valeurs chrétiennes et éviter la désunion contre à laquelle Jésus s’est par avance opposé.
(source : Pramvir)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil